Les films d'horreurs et d'épouvante habituels ne sont pas français. Pour le reste, ces films représentent toujours les mêmes adolescents, des mêmes quartiers dans des mêmes grandes maisons bourgeoises. Ici, il y a tout autant de pièces centrales et d'autres cachées que dans les pavillons mais elles appartiennent à tout le monde, permettant de se cotoyer différents ennemis. Le choix de la tour confinée est une idée qui renverse tous les codes du genre et on remercie Florent Bernard pour son travail d'approfondissement des personnages auxquels les jeunes s'identifieront sans mal malgré la précision de leur personnalité.
Le film nous prend de la 10ème à la dernière minute. Franc succès. On en veut plus !