Vermines, est un film qui réussi bien tout ce qu'il entreprend, au point que j'étais bien content d'avoir suivi les avis sur sens critiques pour me trouver un chouette petit film d'horreur à la française.
Les acteurs sont bien, les dialogues aussi, les relations entre eux également, la cité est crédible et bien moins cliché qu'à son habitude, bien plus humaine. La montée en tension est excellente, la réalisation envoi bien, bref pendant 45 minutes j'ai pris mon pied au point de me dire que le cinéma de genre français est vraiment sur le retour depuis quelques années et ça, ça fait rudement plaisir.
Et puis c'est le drame... De manière presque inexplicable et après un presque sans faute de 45 minutes d'autant plus après une scène tout simplement excellente avec la révélation du conflit qui oppose le frère et la sœur dans leurs visions du monde, on ce dit que pour une fois la cité n'est pas uniquement traité pour ces côtés désagréables et vraiment, je me suis vraiment attaché aux personnages.
Pourtant le film retourne subitement sa veste, comme un schizophrène, comme si tout d'un coup il avait décidé de ce saboter lui même sur toute la ligne... Un véritable gâchis tout simplement incompréhensible.
Pour ne pas spoiler ceux qui voudrons s'en assurer par eux même, je vais mettre ça la mais...
Subitement, l'intrigue et les réactions des personnages deviennent débiles, ont peu mettre ça sur le compte du chaos et de la panique pourtant, voilà que nos personnages font des allez retour aberrant, les araignées ce reproduise d'une manière sur-réaliste, grossisses au point d'être ridicule, sont subitement effrayé par la lumière et puis tout devient cliché, bête, confus, braillard et incohérent. Entre le personnage qui ce sacrifie hors chant, ce couloir ou tout ce passe bien alors que c'est impossible, personne qu'il n'a l'idée d'ouvrir une fenêtre... Au point de ce demander si quelqu'un n'a pas repris le scénario entre ces mains pour casser tout ce qui a était patiemment construit dans la première partie.
Le final avec les flics atteints des sommets de bêtises et rend le film... Raciste, à l'image de ce dernier plan, où le héro souffle une araignée à la tête du spectateur... Comme un doigt d'honneur final.
J'ai du mal à comprendre comment la dernière heure à pu sombrer dans la bêtise et le cliché le plus crade au point ou je me suis surpris à me demander mais pourquoi avoir abandonné tous ces personnages si intéressant qui aurai pu avoir un vrai parcours d'évolution... C'est vraiment dommage d'avoir construit tout ça pour ne rien en faire.