Blind
Continuant son introspection sur la perte et la disparition, Naomi Kawase nous délecte toujours de son style si vaporeux avec Vers la lumière mais s’enlise dans un récit didactique et empreint de...
Par
le 16 janv. 2018
16 j'aime
1
Le sujet de Vers la lumière est très beau. La rencontre est celle d'un photographe qui devient aveugle avec une spécialiste de l'audiodescription des films. Cela donne des scènes étonnantes avec la confrontation de spectateurs "cobayes" face aux propositions de commentaires de cette professionnelle. Tout à fait le genre de sujet qui ne pouvait qu'inspirer la japonaise Naomi Kawase, grande habituée d'un cinéma contemplatif et esthétiquement délicat. Le film use et abuse de gros plans des visages de ses deux personnages principaux, certes très beaux, mais le dispositif agace par son caractère répétitif et systématique. L'on évoquera bien entendu les qualités de poésie visuelle de Vers la lumière mais c'est parfois et même souvent au détriment d'un récit dont les enjeux sont trop visibles à l'oeil nu, si l'on ose l'expression. Comme fréquemment chez Kawase, la forme supplante largement le fond alors qu'ici son thème pouvait laisser espérer davantage d'émotion et de prises de risque.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Au fil(m) de 2018
Créée
le 9 juil. 2017
Critique lue 380 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Vers la lumière
Continuant son introspection sur la perte et la disparition, Naomi Kawase nous délecte toujours de son style si vaporeux avec Vers la lumière mais s’enlise dans un récit didactique et empreint de...
Par
le 16 janv. 2018
16 j'aime
1
Une salle de travail. Tout autour de la table, un groupe de malvoyant côtoie des audio descripteurs. Dans les haut-parleurs, des mots se posent délicatement sur les contours du film qui défile sur le...
Par
le 15 janv. 2018
14 j'aime
6
Texte originellement publié le 29/05/2017 sur ScreenMania :https://www.screenmania.fr/film-critique/vers-la-lumiere-naomi-kawase-2017 Le sujet de Vers la lumière est peut-être une évidence pour le...
Par
le 30 mai 2017
13 j'aime
6
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13