Mon histoire de haine
Disney et moi autant le dire, c'est plus de la haine que de l'amour. Entre les différents plagiats grandiose et les réadaptations miteuses de contes j'ai clairement préféré grandir parmi les Toons et les Ghibli et autre OAV que du coté Disney. Je suis obligé de citer la cause principale de cette haine, à savoir : Le roi lion, pâle plagiat dégueulasse du roi léo de Osamu Tezuka, meilleur Mangaka de tout les temps, suivi de près par Naoki Urasawa selon moi. Que tout les pro disney me crache dessus après avoir comparé les deux oeuvres, on en reparlera alors je me ferais une joie de briser vos douces illusions comme quoi Disney en fait c'est des génies ils on réadapté Hamlet et autre théorie fumeuses...
Mais c'est avec cet à priori que j'aborde le nouveau Disney : d'abord Big Hero 6, pas mal, puis vient Vice Versa. Ce serait pas sous l’oppression féminine qui m'accompagne ( non je rigole ) je me serais clairement pas lancé dedans non plus.
Et grosse surprise c'est pas si niais que ça, le propos se porte bien au film, et l'idée des petits bonhommes-sentiment s'y prête bien.
Alors oui on peut dire que l'idée et pas exploitée à fond, que ça aurait pu être plus poussé mais molo molo c'est un dessin animée, à la base et c'est juste ce qu'il faut pour toucher enfants, adolescents et adultes. La trame de fond c'est le déménagement d'une gamine de 11 ans et tout les changements qui vont avec et la font grandir.
On suis ce changement du point de vue externe, l'histoire de la petite fille dirons nous et interne, du point de vue de joie et tristesse surtout, perdues dans l'immensité des souvenirs à long terme et de peur, colère et dégoût.
Le film évidemment va nous montrer explicitement certaines choses et nous les expliquer : le poste de contrôle étant le cerveau, les souvenirs essentiels des référents, le train de la pensée bon ben voilà je vous explique pas, le subconscient, le pays de l'imaginaire, le goufrre des souvenirs oubliés etc.. tout citer prendrai du temps.
Mais dans ce qui est implicite il y à des détails intéressant. La chute des îles pour au final de nouvel peut venir du fait qu'affrontant un grand trouble psychique, la fillette remet en cause sa conception de la famille etc.. le fait que tristesse puisse corrompre les souvenirs cela renvoie à la mélancolie ou la nostalgie d'une époque révolue et j'en passe. Le film est truffé de sens cachés facile à déceler pour un œil vigilant.
Alors oui niveau récit c'est une fillette qui veut retrouver sa ville natale et fait une fugue, j'avoue, pour une heure trente de film, on aurait rêver mieux. Mais franchement c'est loin d'être ennuyant, bien au contraire ! Je pense d'ailleurs que le récit, découpé entre la vie de la fillette et les répercussions dans son esprit sont bien juxtaposés, l'un renvoyant à l'autre, influençant l'autre même par moment.
Belle découverte, mais bon Disney à moisi la saga Star Wars et craché sur l'héritage Nippon (et qu'on me balance pas l'idée comme quoi Tezuka s'est aussi librement inspiré de Disney mdr les yeux de Bambi svp... wow ).