Que dire de ce Pixar... Déjà il a un concept. Le fait d'imager nos émotions par des petits bonhommes qu'on aimerait avoir en peluche, c'est dire les rendre attachants, tout en voulant montré par le biais d'un centre d'opération guidant mémoires, souvenirs, choix, et tout ce qui fait que notre cerveau est capable de la chose unique que nous seul pouvons faire: être une personne.
L'histoire suit celle de Riley, jeune fille de 11 ans, vivant avec sa mère et son père dans le plus paisible des endroits aux States: mais voilà qu'elle démènage parce que Papa doit nourrir sa famille et ça, on peut le comprendre: nous. adultes. Alors qu'un enfant: non.
Pourquoi quittez cet endroit qui nous soit si chère et familier? Pourquoi j'ai la sensation de ne plus revoir ma best friend? Pour-quoi? POURQUOI?
Que d'incompréhension qui vont se ressentir et se voir au travers des émotions imagées qui sont Joie, Tristesse, Peur, Dégoût et Colère.
À un moment, alors que tout allez bien, Joie et Tristesse sont séparées des autres: laissant le reste aux commandes.
Alors que nos contraires font un road trip à travers les pensées abstraites, la machine à rêve (qui est une copie conforme d'Hollywood (critique subtil)), le subconscient, etc... Les autres émotions tentent de redonner la joie à Riley, mais que faire sans Joie?
C'est donc une phase que traverserons tout les enfants: la crise d'adolescence. Enfin, pas vraiment.
C'est plus un passage de l'enfant à l'adulte, ou plutôt de celui qui est ignorant à conscient. Puisqu'il est quand même question de parler de fugue. Un sujet qui nous atteint tous. Et je dis bien tous!
Enfant, adulte, ado: bref, tout le monde doit voir ce film.
Tout le monde doit voir ce petit chef d'oeuvre qui arrive à nous atteindre là où on ne pensait pas. Et pourtant, c'est belle et bien nos émotions qui vont s'en prendre un coup.
Beau à en pleurer, et je dirais même plus: c'est à en pleurer de joie.