Ou Vices et Sévices en français, bof. Tatsuya est le fils biologique d’une vermine qui a violé sa mère. Devenu grand, il développe, tel père, tel fils, de drôle de vue sur le genre humain et une libido pour le moins déviante… C’est assez corsé, viol, cages, fouet, meurtres, et la preuve que les nippons ont un rapport très détendu aux fluides corporels. Vaut mieux ne pas prendre au sérieux cette histoire qui prend quelques détours incongrus (le gars qui s’astique en regardant des photos de victimes des camps de concentration, mouais, décidément Suzuki fait une fixette là-dessus), et se concentrer sur le sens esthétique indéniable du réalisateur. Très soigné donc quand on en vient aux faits, pas très intéressant par ailleurs, pour une fois on cherche à bâtir un scénario solide, mais cette histoire pretexte est plutôt inutile et on s'en fout comme de notre première lolette : si Tatsuya est un gros pervers, il n'y avait pas besoin de nous raconter pourquoi. (vu en 2021)