Je ne suis globalement pas un grand amateur des films de Cronenberg, mais comme avec beaucoup de ces réalisateurs qui ont bonne presse, j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose. Je m’impose donc régulièrement de voir tel film que je n’ai pas encore vu, espérant que ce soit celui qui crée le déclic nécessaire à un nouvel amour culturel.
Videodrome est l’un de ces films qui a permis au réalisateur de donner son nom à un style de cinéma. Une œuvre cronenberguienne, donc, où les effets spéciaux faits à partir d’un maquillage gore et où le corps humain est central, permettant de filer une métaphore organique et parfois légèrement appuyée. Ici, la télévision et son avidité de sensationnalisme sont le cœur de la critique. Tout est réalisé convenablement, un film hollywoodien qui aimerait bien être un peu à côté, mais qui finalement n’y arrive pas. Bien que le gore et la critique soient là, finalement, tout est très convenu. L’entrepreneur prêt à tout qui petit à petit s’enfonce dans quelque chose qui le dépasse et arrivera à s’en sortir en détruisant la part (sa part ?) du pire. Une histoire racontée une bonne paire de fois, qui n’est pas désagréable, mais qui n’ose au final pas grand chose. Reste le maquillage.
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