Film majeur de la carriére de Cronenberg, Videodrome reste aujourd'hui encore une des ses plus grandes oeuvres...
Max est le patron d'une petite chaine érotique. Par hasard, il tombe sur un programme pirate de tortures et de sévices sexuels nommé Vidéodrome...
Et cette fois, en parlant ouvertement de "nouvelle chair", le réalisateur semble mettre en avant son style. Probablement comme une sorte de sommet de ses obsessions, en sachant que cela le sera (dans les faits, il y reviendra). Mais par ce biais, il évoque aussi une légende urbaine : celle des snuffs movie, ces films mettant en scéne des tortures réelles, voir des meurtres. Car c'est en partie de cela qu'il est question dans ce film à l'ambiance marquante et au style marqué.
Un film qui profite aussi d'un casting parfaitement trouvé, notamment par la présence de l'excellent James Woods dans le rôle principal. Mais il peut aussi vanter le mérite de ses spécialistes en effet, qui livrent ici des maquillages, prothéses et autres effets absolument hallucinant. Le film semble ainsi condenser tout ce qui, jusqu'ici, a représenté le meilleur du cinéma de son réalisateur. Un grand film, tout simplement !