Vidocq c'est simple, c'est un genre de super flic du XIXe qui serait plutôt fort en kung-fu et qui serait incarné par Depardieu. Ce serait un tueur trop classe qui serait plutôt fort en kung-fu avec un masque miroir pour que comme ça les gens voient leur propre mort au moment crucial. Ce serait un Guillaume Canet un peu bébête. C'est une caméra numérique aux effets de filtres et tenus par un mec qui doit sans doute faire autre chose en même temps qu'il filme si on en croit la tremblotte permanente et les violentes secousses impromptues. Après il y a cet art de filmer tout le monde en contre-plongée histoire de bien voir les trous de nez des acteurs, un peu comme quand on reste assis pour dire bonjour à quelqu'un qui est debout. Il y a aussi des bruitages tirés des meilleurs jeux vidéos de la fin des années 90 appliqués à la moindre action : poser un verre, bouger un drap en train de sécher... des actions assourdissantes c'est bien connu. Pitof conçoit son film comme un jeu vidéo, sauf qu'il n'a pas dû tellement jouer puisque les jeux vidéos peuvent être beaux parfois. Ca pourrait être drôle à un degré éloigné, mais ça ne l'est même pas, c'est beaucoup trop pénible pour ça et ça n'en reste au mieux qu'un moment de ridicule total et gênant.