Voilà un film singulier, enveloppé d’étrangeté et de mystère par lequel il faut se laisser porter sans raisonner.


A Paris, de nos jours. Un jeune homme se retrouve sous un pont, personne ne le voit, sauf un autre homme qui lui propose de l’aide. Un peu plus tard, le jeune homme, prénommé Juste, passe un entretien avec une femme en blouse blanche.


Des années plus tard il arpente les rues de Paris, des quartiers populaires aux Buttes Chaumont. Il discute avec un homme d’origine africaine, pénètre avec lui dans un de ses rêves et le mène à la femme en blouse blanche. Un jour il rencontre Agathe, qui reconnaît en lui un ami nommé Guillaume.


Paris et ses quartiers sont superbement filmés, avec douceur et tranquillité. Le cinéaste nous emmène aussi dans une forêt tropicale, en montagne puis au bord de la mer. Certaines explications dispersées ici et là permettent de comprendre un minimum de l’histoire.


J’ai bien sûr pensé à Wim Wenders, à Berlin et « les Ailes du désir ». Stéphane Batut aborde les thèmes du deuil, du passage vers l’autre monde avec simplicité et poésie mais avec un final plus mélancolique que celui des « Ailes du désir ».


Un film qui mérite le détour.
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AnneM
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le 6 sept. 2019

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