Des fonctionnaires du gouvernement sont tués par un gang. En enquêtant sur l'affaire, une équipe de policiers découvre qu'elle pourrait être leur prochaine cible ...
Le cinéma Kollywood, rival du hindi Bollywood, est tourné - lui - en langue tamoule.
Deuxième volet du Lokesh Cinematic Universe après Kaithi (2019), et successeur spirituel du métrage de 1986 portant le même nom.
Le film - avec ses clichés et chorégraphies habituelles au cinéma indien - ne se prend jamais au sérieux, et starifie si besoin trois acteurs tout en barbes et lunettes aviator ...
- Vikram/Kamal Haasan, sa posture désinvolte et son chewing-gum, ses soixante-huit ans et son historique.
- Le policier méticuleux et presque marié.
- Le méchant : Monsieur Grimace qui n'est finalement pas toujours si félon.
- Tina La Fourchette (Bonus).
Après une première partie sous forme d'enquête policière farfelue où le suspense et l'humour potache côtoie parfois le mauvais goût vient une seconde partie plus débridée et bruyante qui ne manque pas non plus de dérision.
Le divertissement reste constant et agrémenté de nombreux détails : danse, interrogatoire, poursuite, trafic de drogue, manège marital, multiples retours en arrière et références à l'univers de ses personnages.
Le montage est parfois un peu hasardeux.
La façon de faire très quatre-vingt : incrustation du nom des agents, teintes multicolores, ralentis, abus de bris de verre, tracé de balle, gros plans sur les regards ...
La pyrotechnie est franchement réussie.
Les affrontements sont lisibles, un réel plaisir comparé à la façon de faire contemporaine.
Certaines "fatalités" sont plus drôles que leurs évidentes inspirations, agréablement.
L'artillerie de toute taille est au rendez-vous, l'hémoglobine parfois bien présente.
La bande-son est variée, entre néo-traditionnelle, électronique et pop typée années quatre-vingt-dix.
Malgré un certain rythme Vikram parait finalement trop long pour un film d'action, et plus commercial qu'autre chose.
Danse avec les doigts.