Vu totalement par hasard et n'en sachant rien. J'avais deux heures à perdre et juste entrevu Niels Arestrup sur l'affiche. J'ai donc découvert au fil du récit, le thème et l’histoire elle-même, et le casting. Qui ne m'a procuré que des bonnes surprises. Je ne suis pas très fan de Patrick Bruel mais il s'en sort plutôt bien. Même s'il n'arrive pas à la cheville d'un Arestrup une fois de plus impérial. Vraiment un grand acteur. Ils sont accompagnés plus qu'avantageusement par : Edith Jacob, Michel Bouquet, Laurent Stocker, Paul Hamy, Claude Perron, François Vincentelli ou encore Eva Darlan. L'interprétation d'ensemble est vraiment très convaincante. Le film lui-même est fait de manière très classique mais la mise en scène est solide, le scénario (librement inspiré d'un fait réel) béton, les dialogues bien écrits. Un suspens étouffant et vite passionnant pour des jeux de pouvoir, de séduction, de manipulation, de domination et au final de destruction. Dans un monde où la politique, la finance, la justice et les sentiments se mêlent de façon dangereuse. Bernard Stora, réalisateur discret, nous offre donc une belle surprise pour cette période de reprise. Je ne m'attendais pas à être pris comme cela par ce film. Un jeu du chat et de la souris où ce n'est pas forcément celui que l’on croit qui se retrouve piégé (en même temps que nous !). Un thriller psychologique très efficace donc et qui nous fait passer un excellent et captivant moment. Une réussite.