Du grand n’importe quoi, débile et drôle, qui prouve qu’avec presque rien, on peut aller loin !
Vincent Paronnaud (aka Winshluss) redouble d’efforts et d’inventivités pour son premier long-métrage horrifique. Villemolle 81 (2009) démarre comme un documentaire nous entraînant au fin fond de la France, au cœur d’un petit village paumé où les beaufs sont légion. Après la découverte de ce village et de ses habitants pas comme les autres, le film démarre (soit, une quarantaine de minutes plus tard). Finit la caméra à l’épaule et le perchiste constamment dans le champs de la caméra, le film prend alors toute son ampleur, où le faible budget du film (infinitésimal pourrait-on dire) n’empêche en rien le réalisateur de mener à bien son projet. Prouesses techniques et visuelles à « 3 francs 6 sous », le film alterne entre noir & blanc, couleurs, prises de vues réelles, animations, stop-motion et miniatures (les fameux plans aériens). Une épatante comédie fauchée qui avec détermination et dextérité, auront permit d’user à outrance de nos zygomatiques. Du grand n’importe quoi, débile et drôle, qui prouve qu’avec presque rien, on peut aller loin !
(critique rédigée en 2010)
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