Teenage lobotomy.
Futur metteur en scène des "Accusés", Jonathan Kaplan adapte ici un fait divers survenu aux USA dans les années 70, où une bande d'ados se livrera à toute une nuit de vendalisme en réponse à la mort...
Par
le 6 janv. 2013
6 j'aime
Le panneau d'entrée de ville présente le lieu comme la cité du futur. Ce qui sur le papier est une belle promesse d'avenir est une ville laissée aux mains d’adolescents livrés à eux-mêmes. Les parents de ces enfants les laisse erré dans les rues, ils sont trop occupés par leur travaille et par le fait de briller socialement. Le seul endroit qui les rassemble est le foyer de la ville. Il est tenu par une jeune éducatrice qui contient légèrement ces jeunes. La seule vraie figure d'autorité qu'ils connaissent ce sont les policiers locaux, c'est sur ces hommes que comptent les parents pour faire régner l’ordre. L'autorité parentale est totalement inexistante. Ces enfants face à l'ennui et à l'absence de leurs parents tombent rapidement dans tous les excès, drogues, alcool, sexe, violence. Et l'autorité ne fait pas dans la demi-mesure, la police ne connaît qu'une façon d'agir, la répression. Les conflits sont alors permanents entre les ados et la police. Ces enfants sont bien loin de ce qu'il devrait les occuper à leurs âges. Over the edge possède un vrai sujet, mais son traitement n'est pas des meilleurs. Si on sent l'ennui de ces adolescents, il est difficile de croire dans les jeunes acteurs qui les incarnent. Leur jeu d'acteur n'est pas très bon, ils manquent grandement de convictions. On voit bien que les situations qu'ils jouent sont loin d’être habituelles pour eux, ce qui décrédibilise énormément le film. Ils manquent de folie, ils sont bien trop sages pendant les scènes dans lesquels ils devraient tout détruire. La réalisation est sans grand relief, mais de temps à autre sort un plan d'une grande beauté. Les musiques qui accompagnent les images sont vraiment bien choisies et bien placées, c'est un vrai atout pour le film.
Créée
le 14 juin 2019
Critique lue 268 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Violences sur la ville
Futur metteur en scène des "Accusés", Jonathan Kaplan adapte ici un fait divers survenu aux USA dans les années 70, où une bande d'ados se livrera à toute une nuit de vendalisme en réponse à la mort...
Par
le 6 janv. 2013
6 j'aime
En 1973, l'article du San Francisco "Mousepacks: Kids on a Crime Spree" révèle une vague de vandalismes et de crimes commis par mineurs au sein d'une ville nouvelle, Foster City, en Californie. Une...
le 22 sept. 2019
4 j'aime
Le panneau d'entrée de ville présente le lieu comme la cité du futur. Ce qui sur le papier est une belle promesse d'avenir est une ville laissée aux mains d’adolescents livrés à eux-mêmes. Les...
Par
le 14 juin 2019
2 j'aime
Du même critique
En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...
Par
le 18 déc. 2019
79 j'aime
44
L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...
Par
le 28 janv. 2020
66 j'aime
16
Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...
Par
le 28 nov. 2019
56 j'aime
7