Le livre the virgin suicides est vraiment pas mal. Le style est très bellement utilisé pour suggérer le mystère. Notamment l'usage de la ppers du pluriel "we", qui est assez étrange, et avec ce point de vue sans objectivité ni subjectivité on ressent vraiment quelque chose d'absurde, mais qui pose question. Les suicides du livre sont écrits avec grande lucidité et sincérité, là où le film les enrobera de cette espèce de texture pseudo mélancolique énervante.
Les filles sont considérées comme une sorte d'entité. C'est vraiment bizarre à lire. Et pour le coup, dans le livre, le fait d'annoncer à l'avance les morts des filles ça marche. Parce que c'est tout ce qu'on aura, du texte, on avance donc dans du texte en sachant quel texte va suivre. C'est absurde. Le film, lui, bavarde.
Le film suit à peu près les passages du livre, et même un peu trop.
L'utilisation du narrateur est de trop. Et d'ailleurs, ce n'est même pas un "we", c'est un des personnages. Qui raconte sa vie. C'est un film, et on s'en fout. Donc ce qu'on retient c'est son ton mélancolique de petite chialeuse de con de merde avec sa petite friture vocale de victime.
Les séquences "*.·:·.✧ dreamy ✧.·:·.* avec des fondus etc sont pas mal finalement, il y aurait eu moyen d'en faire un film en soi.. Mais bon.
Ce qui a aussi de bien c'est les plans de la maison vidée.. Les plans sont très puissants. Ils commandent quelque chose. Et quand on croit qu'on va ressentir quelque chose d'intense avec ces vides qui appellent au plein, c'est ce petit con de merde de narrateur qui vient nous gratter les oreilles avec ses histoires.
sofia coppola
sofia coppola
sofia coppola
Mais cette stylisation c'est impossible quoi.. C'est pour plaire aux connes de merdes de la 20aine.. Sofia en avait déjà 30 au moment du film... Brrrr... Je hais les gamines...