Voilà bien une tranche de fin années 90 oublié, sortant tout droit des entrailles des bluray discount. Alors oui déjà, à l'époque j'avais plutôt bien accroché au pitch de départ et vous savez quoi ? C'est toujours le cas et à la lecture du résumé avec cette histoire de virus alien intergalactique, je suis retombé dans le panneau, je l'ai re-regardé et... J'ai été très re-re-déçu, je suis faible que voulez vous :D
Il faut dire que l'idée est vachement chouette sur le papier et qu'en apparence tout vas bien, les lumières, les effets spéciaux, les cadres, la photo, la musique, Jemmy Lee Curtis, bref on ce dit bien volontiers que l'on vas passer un bon petit moment et paradoxalement ce n'est pas tout à fait faux, mais... Vous vous en doutez, pas pour les bonnes raisons. On attend patiemment que le grand virus cybernétique destructeur débarque et... C'est le drame.
Car Virus souffre du syndrome "Aliens vs Predators Requiem" c'est réalisé par un mec bien plus à l'aise dans les effets spéciaux que pour faire des films et là ou ça commence à ce voir sérieusement c'est passé les 20 premières minutes. On sent subitement la merde arriver de tout bord à grand coup de pelles, tout par en live, le récit s'étire inutilement, les personnages commencent à faire des trucs débile tous en même temps, les monstres surgissent de partout pour nous tenir en haleine et ça marche pas mal car le rendu des make up est plutôt chouette mais on les vois trop, beaucoup trop bordel et ça bouge pas très bien, oh mon dieu c'est quoi ces araignées bioniques !! On dirait des jouets... Non mais vous êtes sérieux là ? Ben oui et c'est bien ça le pire...
Le film ce nanardise à 100 à l'heure et alors que certains films font ça plutôt bien, comme Cabal par exemple, déjà moins prétentieux dès le départ, s'amuse à offrir un vent de fraîcheur inattendu dans sa folie nanadesque avec originalité, ici ça sera pourtant tout l'inverse et on s'enfonce dans toutes les sorties de route possible, avec un Donald Sutherland qui c'est sûrement dit, autant faire n'importe quoi, autant le faire à fond !! mais ça ne suffira malheureusement pas car le cliché sérieux règne ici en maître et c'est une vrai descente au enfer pour le spectateur. On décroche très vite, on à hâte que ça ce termine et on sent le film nous dire à chaque instant... Kill me...
Bon après les maquillages sont vraiment bien foutu et on s'amuse quand même, un peu plus que devant "Aliens vs Predators Requiem" et sa galerie de personnage insipide mais ça reste très très dur d'aller jusqu'au bout.
On ce rappelle alors pourquoi Virus avais sombré à l'époque et pourquoi il ne fera sans doute plus vraiment surface.