J'ai adoré ce film comme on peut adorer décrypter les différentes lectures d'un tableau de Dali.
Moi qui raffole de l'atmosphère des oeuvres d'Edward Hopper, de la froideur relative des peintures de Magritte, moi qui suis un grand fan des films avec mise en abîme et portée symbolique, comme l'étaient Mother ou Midsommar, moi qui ne jure que par les huis-clos ou chacun se jauge en voyant dans l'autre un ennemi potentiel, on peut dire que j'ai reçu mon premier vrai choc cinématographique de l'année.
Ce manifeste coup de poing contre les idéaux d'une société consumériste poussée à l'extrême frappe juste et pile là où ça fait mal et c'est tout bonnement jouissif.
Peut-être faut-il déjà être sensibilisé aux risques d'une telle société mécanique, automatisée, déshumanisée, une vie parfaite, conditionnée par les apparences, déjà décrite dans les années 90s par le héros Trainspotting dans son fameux monologue interminable "Chose life", pour apprécier ...