Mr. Williams souffre d’apathie existentielle et va apprendre l’échéance de sa vie. À partir de là, tout va changer : il ne va plus baguenauder à ronchonner et à se plaindre ; il commencera enfin son existence. Aller au cinéma avec une amie, jouir d’un bon restaurant, s’enrichir d’une conversation d’apparence badine et de ses relations sont quelques unes des choses qui révolutionneront sa finitude ; bref, vivre. Le métrage évite les écueils de l’abondance de pathos par exemple en ne révélant pas le funeste sort qui l’attend à son fils. Le film pose des questions inestimables : avons-nous assez vécu ? Qu’est-ce qui nous resterait à expérimenter si nous connaissions la date de notre cessation ?