La force de vivre ne repose pas seulement sur son histoire. Sa force vitale vient d'abord de la caméra de Kurosawa. Une caméra qui ne cesse de bouger, d'inventer, d'enchanter par des plans qui permettent de donner au petit fonctionnaire d'Ikaru une dimension qui le dépasse. Cette lutte pour la vie, dans une ode nostalgique et désespérée, confine au sublime. Vivre est comme le pendant japonais de La vie est belle de Capra.

hubertguillaud
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le 24 oct. 2024

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