Vivre.
Les 45 dernières minutes, sous forme de huis clos, durant lesquelles une assemblée rend hommage à un défunt restent à jamais en mémoire.
Elles revêtent une triple importance.
La première, la plus évidente, est le génie inégalable de Akira Kurosawa qui traverse cette séquence. Il est proprement impossible ne pas ressentir une vive émotion lors de ce passage, il n'est même pas impossible de pleurer.
La deuxième peut être représentée par la grandeur majestueuse et humble de Takashi Shimura, qui habite littéralement ce passage et le transcende.
Enfin, la dernière est une aide modeste mais néanmoins présente que représente cette scène pour tous ceux confrontés à une situation semblable un jour dans leur vie. Le cinéma dépasse alors son strict cadre et est alors magnifié.