La Roger Moore touch : humour et glamour.
"Live and let die"(1973).C'est avant tout la mythique musique de Paul Mc Cartney.Le 7ème Bond est aussi le premier d'une longue lignée avec Roger Moore.Apportant sa touche d'humour typiquement british,il fait de l'espion un mondain cynique et dragueur.Une évolution en phase avec le caractère de l'acteur.Le vrai effort pour l'époque,c'est de situer l'intrigue au coeur d'Harlem,avec uniquement des blacks pour adversaires.On verse donc dans le jazz de la Nouvelle-Orléans,aussi bien que la jungle caribéenne.Avec aussi un couplet sur les coutumes vaudou.Le plaisir est cependant altéré par un scénario indigent,et une interprétation à côté de la plaque.Sans parler des clichés sur les minorités.Ceci étant dit,on a bien sûr droit au lot coutumier de scènes aguichantes,comme Bond sautant de crocodile en crocodile,ou faisant bondir un hors-bord!C'est limpide,avec une fin volontairement grotesque.On a perdu le charme suranné des premiers épisodes.On se contente donc de ce Bond sans idées.