Pour baiser sa soeur, elle doit mourir.
J'ai récemment lâché l'actualité cinématographique, assez décevante dans l'ensemble, pour me porter vers des films méconnus du grand public, et bien plus ancien. Parmi eux, j'ai eu la chance de pouvoir visionner White Fire. Regarder White Fire, c'est un peu comme, plutôt que d'aller voir ce qui se passe dans les poubelles (ndlr : dans les UGC, Gaumont et autres MK2), porter un costume du Klux Klux Klan et se rendre dans un Ghetto Noir-Gay. Pour vous dire jusqu'où on se la prend.
Déjà, l'intrigue : On comprend rien, des exilés courent sur une musique incroyable, on comprend rien, les militaires tirent pas -pourquoi? ils butent le père, puis la mère. Reste les deux enfants, et la déjà, on sent quelque chose de malsain, d'encore insaisissable, mais il y a vraiment quelque chose de pourri. Heureusement, un personnage vient sauver les deux enfants, et on se retrouve 10 ou 20 ans plus tard, je ne sais plus. La gamine est devenue une ninja samuraï et le gamin un gros beauf guerrier. Tout se passe bien, ils se donnent rendez vous pour l'anniversaire de la jeune femme pour passer un dîner en tête à tête et... What? Wait!
La jeune femme qui est super-ultra-méga sexy (enfin, dans le contexte de transposition du film, avec l'imagination), elle a 25 piges et tout ce qu'elle trouve à faire pour fêter ses 26 ans c'est passer une soirée en tête avec son frère? Mais, pourquoi? La tension, le doute envahit mes pensées. Parallèlement, on découvre l'histoire inintéressante du "Ouatphaeur", un diamant en plastique qui brille quand on s'approche et qui brûle. En vrai, c'est une bombe atomique, mais j'y reviendrais plus tard. Laissons doucement le doute planer sur cette fameuse relation frère/soeur déjà trop ambiguë.
Ils se retrouvent, se déroule un scénario incompréhensible et totalement inintéressant : Des méchants recherchent le "Ouatphare", enfin sauf une qui à un accent bizarre et qui cherche le "Wétfèr", bref. On comprend rien, ça parle en tous les dialectes non-répértoriés, m'enfin, ça castagne sec, une séance bien débile avec une tronçonneuse de-la-mort-qui-tue et un harpon qui fait des faux-raccords. Les méchants poursuivent donc les gentils qui veulent vendre le White Fire, le fameux diamant, pour se payer une vie de rêve, donc, grosso modo exactement comme les méchants, mais c'est trop tard, on a déjà mis les étiquettes.
Malheureusement, un beau jour, alors que le héros est à table avec son sauveur de quand il était gamin, ils attendent sa soeur qui se baigne à poil dans la piscine. Et là, son frère va la voir et... la déshabille et la mate allègrement. Vous croyiez que vous vous faisiez des idées mais en fait non, il veut réellement se la taper, et il est encore plus chaud que le White Fire lui, alors il retourne seul à table après avoir dit à sa soeur de pas trop trainer puisqu'il faut manger. Bon, sauf que bien sur la soeur va se faire tuer. D'une manière ridicule, embarquée dans l'aire de piscine, elle se bat tel un lion fort mais se fait tuer par une fléchette faux-raccord empoisonnée. Pendant ce temps là Robert et Patrick sont toujours en train de manger, la morale de la première partie du film étant : "Si tu veux te taper ta soeur vivante, tu dois aussi devoir l'attendre pour manger, connard machiste."
Et là c'est le drame, vu que sa soeur elle est morte, son désespoir est total, il se passe alors encore plein d'événement incompréhensibles, un noir apparait au beau milieu du film et sort la phrase culte : "Ma patience à des limites, mais il ne faut pas exagérer." ce qui est un non-sens complet, comme tout le film. Sauf qu'après le héros va se bourrer la gueule dans un bar, grace à 2 cl de Whisky (quel héros!), et rencontre un sosie de sa soeur. (Alors on ne sait pas si c'est la même actrice, les acteurs n'étant pas crédités dans le générique de fin). Il va la payer pour remplacer sa soeur et bien sur essayer de la baiser. Après un faux raccord légendaire sur une plage. Hop je suis en bleu, tourne toi, paf je suis en noir, retourne toi encore, paf je suis re-en bleu. Tout ça pour un plan inutile.
Vient ensuite le dénouement où un indic se fait scier les testicules, scène fort agréable, le noir est faché parce que la nouvelle soeur du héros est son ex, ça se met sur la gueule, des gens meurent et on revient au White Fire, qui, à l'apogée de l'action, explose, comme symbolisant l'amour inceste du héros pour sa nouvelle femme-soeur. Suite à cela, le noir dit au héros : "Bon, allez c'est pas grave prend soin d'elle à plus copain". GÉNÉRIQUE DE FIN.
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