Ces brouteurs d’Abidjan sans scrupule qui arnaquent les blanches pour "encaisser la dette coloniale"

"Rolex le Portugais" et ses potes passent le plus clair de leur temps à arnaquer les femmes européennes sur internet. Ils se font passer pour ce qu’ils ne sont pas (des blancs célibataures, des européens, …), leurs font miroiter une histoire d’amour dans le simple but de leur soutirer de l’argent. On les appelle « les brouteurs ». Ils ont entre 15 & 25 ans et vivent de ses arnaques sur internet en profitant des femmes blanches en mal d'amour.

Joël Akafou s’est immergé dans leur univers, il les filme sans fard tandis qu’eux, se laissent filmer sans la moindre gêne, ils assument pleinement leur geste. Pour eux, il ne s’agit pas d’un métier à proprement parler, mais plutôt d’un phénomène, les jeunes envient les brouteurs, qui exhibent des vêtements ou des montres de luxe, difficile pour eux de ne pas succomber aux sirènes de l’argent facile.

« Les affaires ça ne marche pas. Si je ne broutais pas, je ne vivrais pas » dixit l’un d’eux. Pour certains, ce "boulot" leur évite de voler ou de quémander pour survivre. Ils assument pleinement ce qu’ils font au nom du passé, ce qu’ils ont subi « 400ans d’esclavage (…) ils ont pris nos parents ». Pour cette nouvelle génération, « arnaquer les européens c’est encaisser la dette coloniale », dans un pays déboussolé par les années de guerre civile.

Au final, je ne sais pas qui sont les plus à blâmer ici, ces jeunes qui arnaquent entre potes, pour ensuite claquer leur fric en soirée (dans des débits de boissons ou en boîtes) ou les idiotes naïves qui se font draguer par des inconnus qu’elles ne rencontreront jamais, qu’elles ne verront jamais (même pas en visio), se satisfaisant de quelques messages vocaux et qui malgré cela, acceptent de virer des sommes parfois astronomiques à ces latin lovers d’Afrique de l’Ouest.

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