Les métiers de la médecin sont trés mis en avant ces derniers temps, à juste titre. Voir le jour se concentre sur les auxiliaires de maternité.
On suit donc ici Jeanne, une auxiliaire de Maternité. Au delà de son métier, elle a évidemment une vie et est mére célibataire d’une fille de 18 ans. Et elle a aussi un passé, forcément…
Le film reprend donc un schéma assez classique. Celui de la présentation d’un métier dont on ne connait que la surface, tout en créant un drame familial, pour illustrer la cohabitation parfois difficile entre le métier la vie personnelle. C’est un style qui a fait ses preuves et qui fonctionne une fois de plus ici. D’autant qu’il est soutenu par un bon casting et une écriture fluide et crédible. Et par une mise en scéne, certes peu innovante, mais qui a le mérite d’être lisible et efficace ! Et dans ce cadre, parfois il vaut mieux ça !
Alors on y découvre la vie difficile, rempli d’autant d’amour que de peur, que de frustration, pour ces femmes qui aident à donner la vie, sans parfois même le pouvoir. Et évidemment, à côté de ça, elles doivent gérer leurs familles, et tout ce que tout un chacun doit affronter. Les horaires impossibles et l’irrespect en plus. Le manque de reconnaissance et le salaire minable aussi. Alors on est forcément un peu touché, et on sort de ce film sans forcément en avoir une marque éternelle, mais une suffisante pour au moins leur montrer le respect qu’elles méritent.