En dépit du marge de manœuvre que l'on accorde aux films saisonniers, ce film n'est rien d'autre qu'une tentative de faire usage des clichés épuisées pour produire les rires épars. Il existe tellement d'aspects incongrus que le film s'essouffle même dès le début. Le dilemme le plus irritant, c'est le theme autour duquel l'intrigue se developpe. Au fond, le patriarche d'une famille pauvre (je rebondirai sur le problème avec cette définition bientôt) veut orner sa maison avec tellement de lumières qu'elle est detectable depuis l'espace. Il va sans dire que cette prémisse est tirée par les cheveux, quel que soit la manière dont le réalisateur essaie de la habiller. Ce qui ne fait qu'aggraver son manque de credibilite, ce sont les acteurs/actrices dont les talents ne s'alignent pas sur les rôles. En dehors de Matthew Broderick, à qui le rôle est parfaitement adapté, c'est presque comme si les autres avaient été tirés au sort. Les filles du couple dont la maison est honteusement décoré font un tête de plus que leur parents. En outre, les actrices ont l'air d'une vingtaine d'ans bien qu'elles ne soient pas censées avoir plus de 15 ans.
Ça ne sert à rien de disséquer les lacunes, d'autant plus que le studio n'y a pas fait attention avant de le sortir.