Les derniers jours d’un couple âgé. Une femme qui perd la mémoire et se perd dans sa ville. Un cinéphile qui cherche à terminer son livre sur le rêve au cinéma. Un fils qui tente d’accompagner au mieux ces parents mais qui lui même ne s’en sort pas.
La lenteur du film reflète celle de la vie des protagonistes et nous embarque tout doucement mais de force dans le cycle infernale de la vie. Mais ici pas de recommencement, seulement la fin. La fin des souvenirs, le silence pesant de la mort, la solitude, le vide.
L’écran divisé en deux embrouille un peu la tête mais permet de retranscrire l’action simultanée de chaque personnage. Il permet de dilater l’espace-temps, temps pourtant compté pour ce couple.
Bien que très pessimiste, ce film c’est la réflexion sur la vie, non son sens mais ce qu’a été ce sens qui nous a conduit à faire, être ce qu’on devient. Je pense qu’en fonction de l’âge ce film a différents message.
Mais le plus impactant est qu’il prouve combien le cinéma a cette force pour changer nos perceptions de la vie.