One Shot

Je vois préviens cette critique est totalement à chaud, va manquer cruellement de structure et fera brouillon. Ça sera structuré tout comme ça se passe dans ma tête (donc comme un bordel ????)

SPOILERS

Oui la première heure est incroyable. Une scène de famille, de mariage, de chasse pendant toute la première heure. Elle est extrêmement importante pour se faire attacher aux personnages et à l'enfer qu'ils vivrons plus tard. (D'ailleurs les scènes sont très sincères on sait jamais à la fête si c'est de l'impro, du jeu classique, je le suis renseigné après le film et apparemment il a bien dit parfois de seulement faire la fête, et certains membres ont eux même organisé la fête comme si c'était vrai etc)

MAIS comment ne pas parler des deux autres heures. Elles n'existeraient pas, et ne serait pas aussi impactante sans la première. Tout comme la première ne servirait à rien sans les deux autres. La preuve d'un film bien écrit et chirurgicale dans tout ce qu'il fait. Le film c'est un tout je vous apprend rien, et d'autant plus avec la structure de Deer Hunter ( une structure narrative pas les plus communes toujours, qui prend vie d'ailleurs avec un excellent montage)

L'exposition familiale du début du film porte ses fruits dès la première scène au Vietnam, cette rupture de ton, bienvenue en enfer ! J'étais scotché à mon siège lorsqu'ils étaient prisonniers et torturé psychologiquement par ce fameux mécanisme de roulette rousse présente tout le film (cette idée de roulette, on peut pas faire plus intelligent pour instaurer une tension dramatique et surtout crystaliser ce qu'est la vie d'un soldat en guerre : tu ne sais pas si tu reviendras vivant, mort ou blessé, c'est à la balle d'en décider)
ET bien que l'on quitte assez vite le Vietnam (car ce n'est pas un film de guerre du Vietnam mais un film SUR la guerre du Vietnam) la dernière heure est tout aussi intéressante, décrivant les traumatismes, les durs retours à la société américaine après l'enfer vécu. Cette famille autrefois heureuse, frivole, soudée ; connais maintenant des déchirures.
Et ce final ! Quand Christopher Walken ne reconnaît pratiquement plus sont amis, comme aliéné par la guerre, détruit complètement par la guerre, cette scène était poignante et comme tout le film.

9/10