En regardant ce voyez comme on danse, on imagine bien l'humour qui parsème le film avoir été écrit par la main d'un vieux bourgeois installé tranquillement dans un fauteuil au coin du feu. Cet homme serait affublé d'une robe de chambre en velours rouge et d'un bonnet de nuit également rouge surmonté d'un pompon doré. Pour compléter sa splendide panoplie, il porte aux pieds de belles pantoufles à sorti à son costume. Des pantoufles sur lesquels sont brodées des initiales dorées. A côté d'elles, un vieux chien grisonnant allonger sur un tapis aussi fatigué que lui se repose paisiblement. Le vieux s’attelle à la tâche sur un guéridon duquel les feuilles débordent. Seule la lumière du feu de cheminée éclair les écrits qui sortent de sa plume. Voilà le portrait d'un homme qui est en prise réelle avec le monde qui l'entoure. Ce vieux est chargé d'inspiration, elle lui vient tellement facilement qu'il écrit sans discontinué ses textes en les pensants drôles, percutants et d'une finesse absolue. C'est certainement la meilleure chose qu'il est écrit pense t'il. Seulement tout ça sent l'écriture à plein nez et le renfermé, les dialogues sont dénués du moindre brin de naturel. Tout ça transpire les phrases tournées pour chercher à amuser. Le rendu de ce laborieux travail est si mal dilué et si mal apporté qu'il reste coincé dans la gorge des comédiens. Dont les paroles semblent tout droit sorties d'un mauvais roman de gare. Les situations subissent également le même sort, elles ne sont pas épargnées par l'ignoble inspiration dont fait preuve l'auteur. Il imagine des trucs plus gros les uns que les autres, qu'il assemble n'importe comment. C'est grossier, immonde est d'une époque totalement révolue. Le gag de la fille sexy qui a changée de sexe est aussi mauvais que celui du fils homo qui fait son coming-out dans les bronzés 3. Blanc livre un film faisandé.