Drame afghan avec un titre finalement trompeur car plus qu'un portrait personnel d'une jeune femme prénommée Wajma, c'est celui d'une société et d'un pays. Une société ou les choses de l'amour sont obscures, les gestes d'affections doivent être cachés et les mots doux susurrés, ou l'honneur à la primauté sur tout le reste et ou les lois sont d'un autre temps. Le récit d'abord calme prend une tournure différente lorsque le père revient à la maison, la violence explose notamment dans la première scène de ce retour. La mise en scène joue sur le réalisme et sur une image qui s'approche le plus près possible des protagonistes.