Rythme effréné
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Wakover doit être pris pour ce qu'il est : le premier véritable long-métrage d'un réalisateur alors tout jeune et débordant d'idées et d'envies de cinéma.
L'inventivité qu'il met en place pour faire avec les difficultés d'un tout petit budget est un vrai régal, le film parvient à une certaine nervosité tout en ayant très peu de plan, 30 d'après un entretient bien plus tardif avec Skolimowski, un par jour de tournage.
Certains de ces plans séquences sont vraiment impressionnants, celui du train est un petit bijoux narratif, jouant autant sur l'inventivité visuelle que sur la gestion des rapports de force dans le champs, illustrant ainsi le choix du personnage entre deux attitudes de lâcheté et courage mêlés.
Une chose intéressante à constater est que le sujet du film ; un jeune homme ne sachant quelles directions prendre, en quelque sorte emprisonné par une société étouffante, lui laissant le choix entre des places sans lui laisser trouver la sienne propre ; est traité à cette époque de manière assez similaire de l'autre côté du rideau de fer, par exemple chez François Truffaut ou chez Alain Tanner.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Quand je déménagerai ça fera beaucoup de cartons (Section DVD/BR), Watching Challenge 2022, tentons la réitération ! et 2022, forcément si vous ne refermez pas les restos je risque pas de me mettre autant de péloche dans les yeux !
Créée
le 22 janv. 2022
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