Rythme effréné
Jerzy Skolimowski inscrit Walkover, son deuxième long métrage, dans la lignée de sa première réalisation Signes particuliers : aucun (1965, Signalement d’un cinéaste en devenir). Plus encore que son...
le 29 déc. 2018
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Deuxième long-métrage de Skolimowski, dont il interprète le rôle principal, réalisé à 27 ans. Un film fortement influencé par la Nouvelle vague française (ruptures de ton, faux-raccords, travellings à l'épaule, etc.). Portrait d'un jeune homme irrésolu, boxeur à ses heures, sans attaches et sans travail. L'absurde, l'insolite et le cocasse épicent ce film à la structure narrative volontairement flottante. L'oeuvre n'est pas explicitement anti-communiste mais, par son caractère ironique, sa liberté de ton, son refus des conventions, elle n'en est pas loin. Le film est curieux, pas le meilleur de Skolimowski, intéressant par les jalons qu'il pose dans une carrière marquée par la créativité et la singularité d'un univers qui ne ressemble à aucun autre.
Créée
le 1 août 2019
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