Avec Wall-E, Pixar a mis la barre trés haut. Réussir un long métrage d'animation avec si peu de choses tenait de l'exploit et ils l'ont fais avec une facilité déconcertante. Wall-E est un chef d'oeuvre et voici pourquoi...
Le film se déroule sur une Terre aprés ce qui semble être une apocalypse. Un robot chargé de compacter les déchets et les ranger semble être le seul survivant avec un cafard. Ce robot, c'est Wall-E et avec le temps, il semble avoir développé une conscience quasi-humaine. Jusqu'à ce qu'un vaisseau se pose et laisse sur la planéte un autre robot, Eve. Enfin, Wall-E ne sera plus seul...
Et cela, ce n'est que la base de l'histoire, la premiére moitié qui verra une relation se développer entre les deux robots. A l'aide de simplement 2 mots, les noms des deux robots, le réalisateur/scénariste livre une premiére partie d'une beauté poétique remarquable. Et celle-ci se montre également aussi drôle que romantique. On y voit deux êtres se lier, s'attacher, et la souffrance de l'un face à la perte de l'autre.
La seconde moitié développe un côté plus rythmé puisque les deux se retrouvent dans le vaisseau accueillant le restant de l'humanité. Des hommes et femmes tellement engoncés dans leur routine qu'ils en sont devenus obèses et incapable de se mouvoir. Une chose qu'ils vont devoir changer si le retour sur Terre est possible. Le réalisateur en profite alors pour dresser une critique acerbe, mais jamais violente et toujours pleine d'optimisme, de l'humanité. Et ce sans oublier de continuer à nous ravir visuellement. Ainsi, ce film, fonciérement écologique, réussit à 200% son pari et se hisse au rang des meilleurs films... tout court...