Mais où ai-je mis mon stylo ?
Parfois, le cinéma peut être vraiment cruel.
Car il existe une catégorie de films dont le jugement ne dépend que des dernières secondes. Ils sont suffisamment moyens ou ambivalents pendant leur déroulement que tout se joue à la fin.
Une fin honnête ou brillante et l'ensemble sera jugé avec magnanimité, voir avec bienveillance.
A l'inverse, une fin toute moisie avec happy-end qui sent des pieds ou twist foireux et l'ensemble coule à pic.
"Wall Street l'argent ne dort jamais" fait résolument parti de cette deuxième catégorie.
Je sais, c'est injuste.
Mais le propos attendu, l'univers décrit, les pratiques dénoncées (vraiment ?) peinent à nous passionner.
Et puis on a du mal à se sentir proches et en empathie avec ces pauvres gens qui perdent et gagnent 100 millions de dollars comme vous et moi gagnez ou perdez votre stylo-bille.
Enfin, surtout moi... Le stylo.