Suite au court-métrage culte Un mauvais pantalon, ce nouveau Wallace et Gromit se retrouve contraint d'étoffer son récit par davantage de dialogues. Son aîné allait droit à l'essentiel et investissait toute son énergie dans des gags qui combinaient effet comique et caractérisation des personnages.
La Palme de la Vengeance exploite cependant son format allongé d'habile manière. Il offre davantage d'espace et de temps à l'un des méchants de cinéma les plus diaboliquement hilarants du grand écran avec Feathers McGraw, tout en explorant à l'extrême l'imaginaire fantasque à l'œuvre dans la maisonnée de nos deux comparses.
Sorte de culte du bricolage à la Michel Gondry, cette nouvelle perle de Nick Park troque une efficacité narrative imparable contre un développement jubilatoire de son univers foutraque et poétique.