Une Série B très conventionnelle et où l'ennui prédomine du début à la fin.

Premier long-métrage en langue anglaise (et dans le registre de l'horreur) pour le français Gilles Paquet-Brenner (à qui on doit les catastrophiques Gomez & Tavarès - 2003 & Gomez VS Tavarès - 2007). Avec Les Emmurés (2009), le réalisateur adapte librement le roman éponyme de Serge Brussolo et en restitue une oeuvre graphique relativement laide (les décors sont immondes, entre l'immeuble entièrement confectionné en numérique et les plans incrustés sur fond vert, le tournage en studio ne leur aura pas réussit à la vue des piteux SFX qui s'accumulent tout au long). Le décor principal quant à lui, on n'y croit pas un seul instant (que vient faire là cet imposant immeuble lugubre de sept étages perdu en plein désert ?), quant aux acteurs, malgré le joli minois de Mischa Barton, sa prestation reste des plus sommaire, on sera surprit de retrouver Pascal Greggory (uniquement dans la deuxième partie). Une Série B très conventionnelle et où l'ennui prédomine du début à la fin. Encore inédite dans l'hexagone, c'est à se demander pourquoi, de la part d'une coproduction franco/canadienne (ceci dit, le film est tellement décevant que ce n'est pas une grande perte s'il n'est pas distribué chez nous).

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