À la guerre comme à la guerre.
Son nom est James Nacthwey. Génie de la photographie et homme de courage profondément engagé, celui-ci nous emmène vivre des expériences réellement marquantes, qui arborent pourtant son quotidien.
Voilà donc un humble aventurier qui parvient à garder les pieds sur terre même dans des situations où la mort le regarde droit dans les yeux. "Jim" offre ici bien plus qu'un cours de composition picturale sur des images débordantes d'émotions, mais bel et bien une leçon d'humanité sans précédent.
Le réalisateur Christian Frei lance quant à lui un regard scincère sur le métier de photographe de guerre, à travers ce documentaire qui tente de nous inculquer le goût du respect de l'Homme et de la vie. Une éloge de la non-violence qui, par un raisonnement pourtant élémentaire, parvient à éveiller notre conscience sur le monde, le vrai, face à celui que nous tentons désespérément de comprendre à travers les médias et la presse.
Un documentaire nominé à l'oscar en 2002, qui ne manque pas de répondre à un désir sincère d'évolution bien trop souvent placé en arrière plan des enjeux politiques et économiques de nos sociétés dites civilisées.
En définitive, Nacthwey et son boitier ne capturent rien d'autre que la dure vérité. Celle qui nous fait finalement prendre conscience que même un verre d'eau peut tenir du miracle à quelques milliers de kilomètres de chez nous.
Une oeuvre que je conseille vivement à quiconque souhaite éclaircir son appréhension de la guerre, de la photographie, mais avant tout de l'optimisme que nous nous devons de garder chaque jour.
Ne serait-ce que par considèration à l'égard des autres !