Un assez bon documentaire sur un photographe de guerre américain, James Nachtwey.
En ce qui concerne la forme, elle est à revoir : des plans maladroits avec un rendu visuel qui laisse à désirer..
Les images sont mal liées car les transitions sont ratées..
Je n'ai pas attribué ma note en fonction de la forme du documentaire mais en fonction du sujet traité car je dois avouer que le documentaire de Christian Frei m'a laissé sur place.
Ce dernier m'a fait découvrir un univers à la fois passionnant mais glacial : la misère de notre monde vu à travers l'objectif d'un appareil photo.
C'est l'histoire d'un homme qui consacre sa vie pour sa passion,
C'est l'histoire d'un homme doté d'une patience hors norme,
C'est l'histoire d'un homme à la recherche de l'image parfaite,
C'est l'histoire d'un homme qui est à la recherche de la perfection esthétique,
C'est l'histoire d'un homme qui cherche à heurter le spectateur,
C'est l'histoire d'un photographe dôté d'une grande humanité,
C'est l'histoire d'un partage entre lui et le reste du monde,
C'est grâce à son objectif qu'il nous ouvre son cœur,
C'est sa timidité et son courage hors norme qui nous donne ses clichés,
L'art de son métier résulte dans la canalisation de ses peurs,
Et c'est la gestion de ses émotions qui fait de son travail ce qu'il est.
Le documentaire n'est pas une perle visuelle ce qui est bien triste mais l'homme derrière l'appareil photo à le don de transformer la boue en or comme nous le rappelait un certain dénommé Charles Baudelaire.