Dans les contours de nos cinéphilies respectives, la fascination envers le cinéma coréen a été une période quasi-obligatoire. Sur une période très rapprochée, les thrillers souvent associés au cinéma de genre de Park Chan-wook, Bong Joon-ho ou encore Kim Jee-woon ont fait leurs ravages quitte à biaiser nos perceptions quant aux propositions de la péninsule. Si, de surcroît, nos pérégrinations en terres sud nous ont fait découvrir Hong Sang-soo, Lee Chan-dong, Kim Ki-duk ou Na Hong-jin, c’est le combo assuré de ceux qui nous font retomber d’encore plus haut. Car sans prétendre que la Corée ne compte que cette poignée d’auteurs – les autres exemples font foison –, l’intérêt du grand public a ouvert une fenêtre de Pandore permettant à des propositions bien moins nobles de gagner en visibilité. Une fois découverts, d’autres thrillers bien moins engageants, des comédies hasardeuses remplies de bruitages accentués, ou des drames larmoyants que seul Guillaume Canet égale chez nous, l’industrie coréenne nous apparaît comme d’autres, capable du pire comme du meilleur.
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