Punky Tonk Women

Allé dans une salle de cinéma pour se réfugier de la chaleur ambiante et ainsi profiter de la fraîche fraîcheur apportée par l'obscur lieu qui sert à projeter des images qui bougent et qui s'animent devant nos yeux plus ou moins ébahie.

Ici moins.

Film suédois inconnu à mon bataillon qu'une amie me proposa de voir sans me laisser placer mon envie du moment, il m'a rapidement intrigué notamment par son speech et ses notes assez encourageant. Et puis je n'avais jamais vu de film de Suède, c'était une bonne occasion pour changer ça.

Passé le début à me dire "non mais, qu'est ce que c'est que ce charabia ?" et à m'habituer au dialecte germanico-nordique (désolé, je ne suis pas spécialiste), il a fallu me faire au fait que ce ne sont pas des garçons, mais des filles. Heureusement, je n'étais pas le seul à avoir fait la confusion.

Mais bref, le mojo de ses jeunes filles est que le "punk n'est pas mort", que ce soit dans le style de penser ou la musique. Après tout c'est un genre comme un autre. Et je dois bien avouer que je ne connaissais pas vraiment le punk, en dehors des cliché habituels. Mais ce mojo est également le moyen de filmer les tourments adolescents, que ce soit la recherche de repère et d'identités propre, la reconnaissance de ses tiers et les premiers amours.
Toujours importants les premiers amours, même si ce sont rarement les plus glorieux.
Encore plus quand notre premier amour se révèle être d'étranges sosies des bouseux de Tokyo Hotel.
Mais l'erreur est humaine. Et quand on est jeune, on est souvent con. Dans tous les cas, tout ceci se révèle être assez juste et plutôt bien fait, filmé à la manière d'un épisode de Parks and Recreation.

Mais malgré toutes ses qualités évidentes, je n'ai pas aimé ce film. Je n'ai pas été investi par ce qu'il se disait et ça m'a parfois saoulé. Tout ça à cause d'un personnage principal tout bonnement insupportable, jalouse et égoïste comme pas possible. Ceci fait qu'il m'est très difficile de m'investir pour quelqu'un pour qui je n'ai aucune sympathie ou empathie quelconque.
J'aurais aimé qu'elle se prenne une bonne paire de baffe.
Comme celle que donne Tirrion à Joffrey dans Game of Thrones.
Ça aurait était aussi magnifique que le combat shônen entre Satoru Iwata et Reggie Fils Aimé.

Et puis dire que Joy Division c'est de la merde, ça m'énerve !