51 ans avant Dunkerque de Christopher Nolan, Henri Verneuil évoquait déjà la bataille de Dunkerque en juin 1940, avec son style personnel bien différent de l’américain (registre plus comique, utilisation de l’humour noir par moments).
A travers Week-end à Zuydcoote, on voit donc la domination des allemands au début de la seconde guerre mondiale, bombardant sans cesse les français et les anglais présents dans la ville et qui tentent, avec leurs moyens limités, de rejoindre l’Angleterre par bateau.
Emmené par un Jean-Paul Belmondo toujours impeccable, le casting est composé d’autres noms connus de l’époque : Jean-Pierre Marielle, François Périer, Pierre Mondy et Catherine Spaak.
Une distribution de qualité donc avec une alchimie qui fonctionne entre les personnages rendant l’ensemble très attachant. On suit avec envie leurs parcours et ce qu’ils vont devenir nous importe.
Le décor est planté, on sent, de la part d’Henry Verneuil et de toute l’équipe autour du film, un gros effort fourni sur la reconstitution tant visuelle qu’historique.
Scénario solide, dialogues savoureux, histoire rythmée, actions spectaculaires pour les années 60 (explosions, travail sonore).
Week-end à Zuydcoote est, en quelque sorte, le blockbuster français de l’époque. Un divertissement qui vieillit bien.
Dunkerque et Week-end à Zuydcoote sont donc deux films majeurs sur cette bataille mémorable.
Note générale : 7,5/10