Une réalisation magistrale, une interprétation et un casting de premier choix servis par une musique de Maurice Jarre absolument sublime (qui malheureusement ne semble jamais avoir été éditée). Mention spéciale pour la reconstitution très méticuleuse et riche en détails, allant jusqu'à placer un authentique char français de 1940 abandonné sur les plages de Zuydcoote.
Attention cependant, il ne s'agit pas d'un film sur la Bataille de France qui se déroula bien différemment de ce que Verneuil a filmé mais plutôt du chaos qui en découla et la vision qu'un petit groupe d'hommes, menés par Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo), projette sur ce conflit. Une guerre perdue qu'ils ne comprennent pas (entre renoncement, opportunisme et rage), des événements qu'ils subissent tout en espérant échapper à un funeste destin. Destin inexorablement lié à cette drôle de guerre, jusqu'à l'ultime dénouement.
Week-end à Zuydcoote est comme la défaite française de juin 1940, un rêve absurde qui vire au cauchemar et finit par rattraper ses protagonistes.
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