Welcome Back expédie tout ce qu’il entreprend, et l’introduction de ses personnages et la mise en place de ses situations au burlesque facile et la romance qui tombe ici dans la niaiserie. Cameron Crowe ne sait pas filmer les paysages hawaïens et fait tourner sa caméra dans toutes les directions, s’agite autour de ses protagonistes de l’espoir de figurer la rapidité des échanges. En résulte une nausée qui va crescendo, entrecoupée des sourires charmeurs de Bradley Cooper, ici visiblement en vacances sur la plage. Emma Stone s’avère insupportable et souffre d’une mauvaise direction de la part du réalisateur. Bill Murray était de passage, il en profite pour toucher son chèque. Quant au scénario censé sous-tendre ce bien fragile édifice, on le cherche encore… On n’y comprend rien, pas un mot pas un geste. On zappe.