Welcome Back
4.8
Welcome Back

Film DTV (direct-to-video) de Cameron Crowe (2015)

Oh mon dieu, le résumé du film a été écrit par quelqu'un qui ne l'a jamais vu et qui a du utiliser une traduction automatique du pitch original... ça n'a rien à voir.


Le pitch français donnerais presque envie, alors que bon, en fait, c'est bien plus basique, grosso modo, un ex-militaire (= Bien) consultant-pute à dollards (= Pas bien) se voit offrir une seconde chance par son ex-employeur après avoir foiré lamentablement en Afghanistan en tentant de s'en mettre plein les fouilles ( Pas bien du tout


Il est donc renvoyé à Hawaï, ses montagnes, son folklore, pour obtenir des instances locales et du roi Hawaiii une bénédiction pour fusionner deux bases en une seule (what) plus ou moins sur un cimetière indien (oui, bon ça veut rien dire, mais on peut aussi se dire que j'ai rien compris, parfois mon cerveau a décroché, faute d'être sollicité) le tout pour permettre à son millionaire de patron ( Bill Murray, dans le rôle de Bill Murray) de lancer un satellite civil... depuis la mer (hein quoi ? Mais je croyais que ça devait se faire depuis une base militaire ? Je comprends rien...)


Pour se faire, notre anti-héros est assistée d'une jolie militaire idéaliste (rayez la mention contradictoire Militaire/idéaliste pour retrouver un sens à tout ça), doté deux très beaux yeux très globuleux et qui, attention, est quarterone Hawaiii. Bon de l'autre côté, elle est suédoise aussi, ce qui explique son teint de vampire et sa blondeur de pub pour Shampoing Thimothée.


Pour compliquer le tout, notre barbouze retrouve sur place son ex-copine qui a épousé un autre milouf mutique (= Qui ne parle pas = Bien ) et qui a eu deux enfants avec lui. Avec lui, vraiment ? Il me semble pourtant que l'ainée est un peu âgée et.


.. oh mon dieu, elle a pile poil l'âge de la rupture avec Beau Gosse Bad Boy... mmm... je déflorerais l'intrigue un peu là ?


Wait for it.


Bon, bref...


Notre bellâtre part négocier avec le roi de l'île. Bon, ça fait douze ans qu'il est parti (l âge de la fille de son ex, quoi...) mais il connait encore tout le monde, il a laissé un bon souvenir, même si tout le monde s'accorde lui à dire en rigolant que c'est un enculé cynique.


Bon on va la faire courte : il négocie et obtient gain de cause pret du roi en prenant l'engagement, les yeux dans les yeux, la main sur le cœur, les doigts croisés dans le dos et l'orteil dans le cul que jamais, au grand jamais, une arme ne sera lancé dans les cieux, parce que tu comprends c'est "tabou" (on ne prononce pas le mot, car il est lui même tabou).


Le ciel nous parle, les esprits sont là, tu reprendras bien du chocolat ?


Sauf que... ho my god... je veux pas spoiler mais... d


ans ce satelite civil, donc appartenant à une société privée (le Mal), il y a une ogive nucléaire planquée (le gros gros mal) et l'armée ne le sait même pas (parce que l'armée est la seule à pouvoir manipuler les ogives nucléaires sans faire le mal, comme à Hiroshima ou à Nagasaki, où ils ont fait des miracles pour les populations).


Evidemment, qui le sait ? Eh bien, notre Don Juan, qui hésite entre son ex et son assistante en uniforme, dieu que c'est sexy une femme en uniforme, surtout quand elle le retire et que**... Oh Maverick, bête de sexe, fais moi l'amour ou je ne réponds plus de mon corps ! ** (Killy Mc Gillis represent // pour le jeune qui n'aurait pas saisi la référence, finis tes céréales et file de ce pas regarder Top Gun, petit sapajou ! ).


Bon le reste, c'est tellement tendu de câbles blancs que je ne vous fais pas le détail du massacre.


Pour courroner le tout, le rôle principal est tenu par Bradley Cooper, l'acteur qui sert à rien, celui dont le charme tient dans un dentier impeccable attaché à ses oreilles part une barbe de trois jours, avec deux billes de pétrole inexpressives pour faire les yeux.


Sans compter une contre performance de Bill Murray qui fait penser à Johnny Depp jouant Johnny Depp, une participation d'Alec Baldwin qui nous rappelle que, quand il n'y a pas Tina Fey pour lui donner la réplique et lui donner la réplique (30 Rock) et bien... ça reste un Balwin, soit la dynastie ayant produit le plus haut rapport inversé du nombre d'enfant acteur rapporté au talent.


J'oubliais de dire qu'en plus du méchant milliardaire ( = pas bien), il y a tout de même une intervention discrète mais vile d'un virus chinois ( = pas bien du tout ). Heureusement, on le retourne comme une veste à la Libération, et il n'y parait plus du tout, bye bye, bande de sales japonais !


Oui mais j'ai mis 5 étoiles, me direz vous, pourquoi ?


La réponse tient dans une seule personne, l'actrice jouant le rôle de l'ex-copine : la sublimissime Rachel McAdams, soit la mythique Régina George dans le non moins génial MEAN GIRLS ( toujours de Tina Fey, dis donc), improprement traduit en français par "Lolita malgré moi", le film qu'il faut avoir vu si on est une nana et qu'on en a marre de bouffer des buddy movies de mecs fait par des mecs pour des mecs.


Voilà, bon ça ne casse pas un ongle à un canard, c'est distrayant à peine, mais ça permet de faire n'importe quoi en même temps sans risque de rater un truc important pour suivre l'histoire, par exemple une recette japonaise, enterrer un corps ou finir une maquette de bateau dans une bouteille.

Créée

le 16 août 2015

Critique lue 2.9K fois

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CapitaineNemo

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