welcome boredom
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le 15 avr. 2018
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Du titre à l’histoire, en passant par le décor et le casting, tout est fait pour plonger le spectateur dans l’étrange.
Dès les premiers dialogues, pleins d'insinuations appuyées par le comportement passif-agressif des personnages, une sœur et un frère qui se retrouvent après s’être perdus de vue pendant plusieurs années, on comprend que le film va reposer sur les non-dits et le mystère. Difficile de savoir si ceux-ci sont intrinsèques aux personnages, enfouis dans le passé de la famille d’Alice et Ethan, ou émanent de la maison elle-même, dans laquelle se déroule l’intégralité de l’histoire. Les pistes sont suggérées, comme pour laisser le choix au spectateur de les suivre ou non.
Ainsi, il vaut mieux ne pas trop en savoir, ni en voir, avant de regarder le film, afin de prendre plaisir à se laisser surprendre et envelopper peu à peu par l’atmosphère fantastique. Celle-ci n’est pas toujours évidente, on hésite entre le fantastique et la fragilité psychologique des personnages, l’un n’excluant pas forcément l’autre. Une dimension d’étrangeté renforcée par l’utilisation d’une courte focale qui semble entraîner une légère distorsion de l’image sur les côtés. Et bien sûr, au centre de l’image, Abbey Lee et son (très joli) visage d’extraterrestre, et Caleb Landry Jones, toujours à la limite de l’inquiétant.
Si Jones avait déjà prouvé ses talents dans le registre malsain, c’est la sensibilité et la justesse d’Abbey Lee qui explosent et crèvent l’écran. Même si de Mad Max: Fury Road à The Neon Demon, elle avait jusqu’alors été en partie engagée pour son profil de mannequin, elle montre qu’elle n’est pas arrivée dans le cinéma par hasard : c’est une actrice née, et elle participe pleinement à la réussite du film.
Justin Kelly réalise un long-métrage subtil, bien écrit, et qui en plus respecte le spectateur. À ne pas manquer.
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Créée
le 19 mars 2018
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