Wild Child
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le 29 oct. 2022
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Le nom d’Henry Selick ne vous dit peut-être rien et pourtant, il a signé quelques succès (L’Étrange noël de monsieur Jack, Coraline …) et travaillé avec des grands (Anderson, Zemeckis, le Disney de la grande époque …). Ici, pour Netflix, il s’associe à Jordan Peele pour livrer un film d’animation sombre et référencé.
Kat a perdu ses parents, grands amateurs de musique, dans un terrible accident. Depuis, elle vit dans un orphelinat confessionnel. Pendant ce temps-là, deux démons découvrent qu’ils peuvent ramener des êtres à la vie grâce à la crème pour cheveux de leur père, Satan. Pour quitter l’enfer, ils vont avoir besoin de Kat qui, elle, ne rêve que de revoir ses parents.
Il ne faut pas se fier à ce pitch, l’histoire est bien moins claire que ça. C’est même plutôt brouillon. C’est l’un des trois gros problèmes du film, cette histoire est tirée par les cheveux de bout en bout et les enjeux peinent constamment à convaincre. L’autre souci majeur, qui tient encore à l’écriture, c’est cet humour balourd ou décalé qui tape souvent à côté ou tombe à plat. De ce fait, une bonne partie des personnages, dont les démons et Satan, sont proprement insupportables. De ce point de vue, on préférera se concentrer sur les personnages humains qui sont plutôt bien caractérisés bien qu’un peu archétypaux. Dernier souci, et c’est sûrement une question de goût, le design graphique est assez repoussant. Le mélange de stop-motion et d’animation en images de synthèse est vraiment vilain et le design choisi pour certains personnages (encore les mêmes) pose vraiment question. Des points positifs, on en trouve quand même quelques-uns : la musique est cool, les personnages des parents le sont aussi et on aime cette ambiance gothico-funk, synthèse des univers de Selick et Peele. Certains passages sont drôles (le personnage du gardien en fauteuil).
Conclusion ? Ça pourrait plaire, mais de mon point de vue, ça ne fonctionne pas. Le tout est très poussif en plus de ne pas flatter l’œil. Pour les mômes ? Pas vraiment. Pour les grands alors ? Non plus, trop premier degré. Pour personne ? Voilà.
>>> La scène qu’on retiendra ? Les démons qui vivent dans les narines de leur père, dans sa morve. Non mais franchement, quelle idée ?
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il y a 2 jours
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