Après avoir suivi l'aventure des quatres héros une dizaine de fois, je me sens aujourd'hui capable de dire qu'ils sont attachants, courageux et qu'ils savent d'une manière ou d'une autre vous donnez le sourire.
Le film ne se résume pas en une simple escapade de lascars d'une West Coast Wish made in BZH. Il me semble que c'est l'occasion d'un retour, nostalgique ou non, à une vie de mec cis-hetero en pleine découverte et curiosité, bully par ses camarades aux propos tout aussi borderline que les siens. Leur aventure n'est pas un long fleuve tranquille, et les mots et échanges sont durs. L'idée d'une part de réalité dans le film laisse paraître l'image d'une jeune génération de parents en détresse et d'une jeune génération d'enfant, toujours en quête d'aventure, mais sans filet de secours. Un grand saut dans la piscine pour tout le monde.
Mais sans essayer de s'y prendre trop au sérieux, West Coast se regarde très bien le soir ou l'après-midi, météo de petit soleil à la fenêtre, sans l'envie d'avoir le cerveau qui implose ou l'âme poétique en recherche d'inspiration.
Yessay biatch.