Nick Stahl interprète un chef cuistot endetté qui vient à l'invitation d'un ami, dans un pays d'amerique latine, il en profite pour échapper à ses créanciers qui le harcèle et le menace, mais il se rendra vite compte, qu'il est tombé dans un piège pire que ces derniers.
La présence de Nick Stahl, m'intriguait, tout comme l'histoire, qui m’apparaissait vague mais intéressante, et finalement elle réussit l'exploit de traiter un sujet horrible, avec une banalité, qui arrive à étouffer, tout sentiment d’appréhension et d’anxiété, tant elle donne l'impression que le personnage de Nick Stahl, malgré la sensation qu'il est complice involontaire de ce qui se passe, et cherche à s'en échapper, n'a jamais l'air en danger.
Le rythme du film est lent et posé, et si quelques indices finissent par montrer le pot au rose, jamais il ne dévie vers la forme d'un thriller, comme si rien ne pouvait atteindre ce qui se passe, la preuve avec ce policier bien malin qui se doute de quelque chose, mais dont l'influence sur les événements, est inexistant.
La manière de traiter le sujet par le réalisateur, offre un tel décalage que jamais on ne ressent quoi que soit pour les victimes, jamais la violence ne nous marque profondément. On est à l'image de Nick Stahl, complétement docile, et presque détaché par l'horreur qui se passe sous ses yeux.
L'ironie de l'histoire, c'est quand cherchant à se sortir d'un pétrin ou il s'est mis, il finit par en sortir mais que grâce à la situation ou il est tombé, ayant finalement tout qu'il voulait mais au prix de son âme.