Film de Loup Garou, pas ouf, ou il manque autant de victime que de Loup Garou. Le film prend le parti de la lente montée en puissance avec le personnage principal, qui se détache progressivement de son humanité.
On a de bonnes idées comme la vision personnalisé du Loup Garou, qui entend et perçoit son monde, différemment, ce qui offrent des moments sensitives intéressants. Mais cela ne suffit pas pour remplir un film ou les attaques de Loup Garou sont rares, et la prestation des acteurs n'aident pas à faire oublier l'impression qu'il ne passe rien.
Le personnage principal, joué par l'acteur Christoffer Abbott, est à l'image de Wolf Man, ennuyeux et soporifique, dès qu'il apparait à l’écran, la scéne devient vite inintéressante, sa longue et lente transformation, me laisse de glace, tant l'effet dramatique censé le voir se transformer tombe à plat; pas aidé par le jeu de l'acteur. Les autres acteurs ont pas l'air de savoir ce qu’ils font, perdu dans un décor isolé.
Pour un nouveau monsterverse, version low cost, avec un Leigh Whannell qui a débroussaillé le chemin avec Invisible Man, le retour à la réalité revient brusquement. Il doit tout recommencer après ce Wolf Man, trop ambitieux pour ce qu'il avait.