La jeune Mélody épouse le presque gâteux Boris, suicidaire atrabilaire.
Rien d’affriandant dans le résumé, à part peut-être le personnage masculin qui est prometteur, mais le métrage ne se démarque pas par son scénario, plutôt par des dialogues foisonnants de pépites. Woody Allen renoue avec sa vigueur bidonnante pour élucubrer ses convictions à propos de l’existence. Tel un gindre qui fabrique sa miche journalière, le réalisateur met en scène son film annuel. À septante-quatre ans, il peut dispenser des conseils en boulangerie au premier venu.