Ca commence par une discussion entre Boris et ses potes en terrasses, il est cynique, désabusé, vieux, seul, aigri. Puis d'un coup il se tourne vers les spectateurs, s'adresse à eux qui ont payé leur billet, à la grande surprise des compères. S'ensuit un monologue surprenant, son autobiographie cynique au possible. Et géniale.
Puis sa rencontre avec une SDF jolie et désespérée. Il va lui apprendre la vie loin de sa campagne et de ses parents bigots et supersticieux, à coups de métaphores issues de théories de la physique quantique.
C'est savoureux, cynique (je l'ai déjà dit ?) Larry David est exceptionnel (je ne le connaissais pas avant ce film) et les seconds rôles complémentaires et très bien écrits.
Et la scène du père de Melody au bar avec le neo-célibataire "de confession homosexuelle" est colossale.